La sonnerie s’enclenche enfin, après deux heures consécutives de maths, avec le prof le plus soulant du lycée. Bien évidemment, il ne nous a pas lâchés sans oublier le traditionnel devoir maison pour les vacances. J’ai pensé de suite au traditionnel VDM. Ce ne sera que le troisième que l’on doit rendre après les vacances de noël… En parlant de noël, c’est les vacances maintenant. Enfin. Pouvoir faire la grasse matinée, quoi de plus beau ? Rien pour moi. Enfin, si…. mais non en fait. Les vacances de noël. Les meilleures vacances après les vacances d’été. Pourquoi me dirais-vous ? Mais pour les cadeaux bien sur. Chaque année, j’ai des jeux vidéo. Et quelle plaisir de no-lifer dessus, bien au chaud, avec la pluie ou la neige dehors, se réveiller a six heures du matin et tirer du sommeil mes parents pour les avoirs plus tôt, le matin, avec la lumière allumé, a côté du sapin magnifiquement décoré, au coin du salon, assis, a arracher le papier cadeau et avoir les yeux émerveillés par ce qu’il se trouve dedans. Voilà pourquoi j’aime noël. Cela a changé, bien sûr. Je n’ai plus huit ans, malheureusement. Je donnerai chère pour revivre un de mes noëls passé. C’était merveilleux. Magique. Indescriptible. Mais voilà, j’ai dix-sept ans maintenant. Et, de plus, cette année, ma mère ma promis un cadeau qui allait changer des autres années. Et qui allait me construire de nouveaux souvenirs. Je m’attends à tout maintenant.
-Enfin les vacances
- Ouaip, ça va faire du bien de respirer.
- Tu vas faire quoi, toi, pendant ces 2 semaines ?
- Je sais pas, ma mère m’a promis un super cadeau, et ce, qui prends effet demain matin. Va falloir que je me tape tout mes devoirs ce soir…
-Ah ouais, quand même…… Tu me raconteras tout quand tu reviendras. Ah, merde, mon bus risque de partir sans moi. Bonnes vacances ! me fit-il, en me serrant la main, avant de courir chercher son moyen de transport.
- A toi aussi, a toi aussi...
Après cette brève conversation, je parti dans la direction opposé, car, moi, j’habite dans cette ville, donc pas de bus. Un des avantages de finir a dix-huit heures, c’est de pouvoir profiter de la citée, de la pénombre. Et surtout, de pouvoir admirer les décorations que la mairie a installées un peu partout. La nuit, cela donne un charme en plus. En marchant, je regarde les passants. Certains ont les bras plein de cadeaux. Au moins, ils ont eu la présence d’esprit de les acheter à l’avance.
Après dix minutes faciles de marches, j’arrive chez moi. Ma mère m’avait déjà prévenue qu’il fallait que je fasse tout mes devoirs, je le savais, mais elle n’a pas manqué de me le rappeler quand même. Je m’exécute. A vingt-trois heures, je termine enfin la montagne de devoirs que les profs m’avaient donnés. Je me couche, exténué, sans même demander à ma mère mon cadeau.
-Chéri, réveille-toi, tu va rater ton avion !!
Putain, je veux dormir quoi Pourquoi me réveiller a six heures du matin pour.... prendre l’avion ?
-Attends, j’ai bien entendu, tu as bien dit avion ?
- Oui, tu pars à huit heures, c'est-à-dire dans deux heures. Aller, bouge toi un peu !!
- Pour aller où ?
- Je t’expliquerai ton programme pendant que tu déjeuneras.
Je me levais péniblement, je suis crevé. Je traine les pieds jusqu'à la cuisine avant de m’effondrer littéralement sur la première chaise venue. Sauf que je l’ai raté de quelques centimètres, je viens de m’éclater le cul sur le sol froid.
-Putain !!!!
-Arrête de faire l’idiot et lève-toi.
-Ouais, ouais….chier
Bien du mal ce matin à me réveiller convenablement tiens.
Pendant que je prends mon petit-déjeuner, ma mère m’explique tout. Le cadeau, c’est un voyage à New-York ! Magnifique, j’en rêvais depuis ma tendre enfance.
Après une heure d’explication de ma mère sur ce que je peux faire et ce que je ne dois pas faire, je prends enfin la voiture, direction l’aéroport. Un quart d’heure plus tard, j’arrive enfin à ma destination. Pile au bon moment, car il faut arriver avec trois quart d’heure d’avance, et c’est justement la limite. Ma mère me donne mon billet, me fait un câlin avant de partir et finalement ma laisse m’envoler vers un autre continent.
Huit heures plus tard :
J’ai pus rattraper mon sommeil en retard, je suis en pleine forme ! J’ai hâte de visiter la statue de la liberté, ainsi que Wall street, afin de pouvoir cracher sur les traders responsable de la crise
A la sortie du bâtiment, j’interpelle un taxi pour qu’il me conduise où je veux aller.
(Note de l’auteur : Par soucie de traduction, tout les dialogues seront écris en français. (oui, j’ai une putain de flemme d’écrire en anglais enfin……je suis nul en même temps dans cette matière ))
-Vous voulez aller où ?
-Wall street, s’il vous plait.
-C’est partiiiii…
C’est parti pour visiter New-York !
Le taxi jaune démarre, s’engage sur la route, puis arrive sur l’artère principale de la ville. C’est ainsi que j’ai découvert le traditionnel bouchon monstrueux du centre. Des centaines de taxi entassé sur la route. Et c’est à ce moment que le chauffeur commence a me parler.
-Au fait, vous êtes ici pourquoi ?
-Tourisme
C’est à ce moment qu’il vit ma tache de naissance au cou.
-Dîtes, je peux voir de plus près votre tatouage au cou ?
-Allez-y, si cela vous chantes…..
J’écarte mon col, et tends mon cou, tandis que lui rapproche sa tête pour voir de plus près.
-C’est bien ce que je pensais, tu es l’élu…….
-De quoi ?
-L’élue, mon successeur.
-WTF ??
-Pas de doute, tu es le prochain
-Mais de quoi parlez-vous ?
-Tu es le prochain père noël Eh oui, le père noël existe, et maintenant, c’est toi.
-Chaud, arrêtez de délirer, vous me faîtes peut là
-Je ne délire pas, tu es mon digne successeur. Jusqu'à temps que je te touche, je resterai père noël. Après, ce sera toi de reprendre le flambeau. D’ailleurs, je ne vais pas attendre.
Il toucha de sa main droite ma marque en forme de luge, puis disparu, lui et son taxi….les autres taxi et la ville ont subies le même sort….Attends, c’est moi qui ai été téléporté
-Bonjour maître, me fit le nain.
-Omg, où je suis là ???
-Dans notre fabrique a cadeau, maître. Notre ancien maître ne vous pas raconté ?
-Raconté quoi ?
-Je vois. Suivez-moi.
Celui-ci se dirigea vers la droite, et continua tout droit. Durant le trajet, j’observe les alentours. Des dizaines de tapis où sortent des jouets en tous genres sont placés à ma gauche, des nains ressemblant trait pour trait à mon guide emballent à une vitesse folle les jouets, puis ceux-ci finissent leur course dans un grand trou en bout de chaine. C’est la même scène qui est représenté sur plus de cinquante mètres de longueur, les machines occupant tout l’espace du bâtiment. Pendant notre marche, la personne mesurant a tout casser soixante-dix centimètres, avec un bonnet rouge et un T-shirt rayé rouge et vert, me raconte ce que je suis censé savoir. L’histoire de cette usine, ma fonction, comment sont fabriqués les jouets, tout, absolument tout.
-Tu as bien compris ?
-(Non )Oui
-Super. Bon, vu que noël n’est seulement que dans deux semaines, tu vas travailler.
-Comment ça, travailler ? Je suis pas sensé dormir trois cent soixante quatre jours sur trois cent soixante cinq ?
-Encore un mythe urbain. Comment vous croyez que l’on arrive a payer toutes ces personnes ?
-Effectivement…
-Bien. Vous avez de la chance, vous allez travailler sur un bateau.
-Comme capitaine ? :bave :
-Non, comme mécanicien. Votre boulot consistera surtout a vous occuper de la salle des machines.
-Super….
-Je vois que cela vous plaît, alors pourquoi ne pas commencer de suite ?
Il claqua des doigts, et me voila sur un quai, aux portes d’un bateau, avec le bleu de travail, et les connaissances qu’il faut bien rangé dans mon cerveau.
-EMBARQUEMENT IMEDIAT !!!!
Putain, pourquoi ce con de nain ma téléporté à coté du haut-parleur ? J’ai les oreilles qui sifflent maintenant….
Je monte à bord. C’est la première fois où je rentre dans un bateau. Je me demande si j’ai le mal de mer, moi…. Je le saurai bien assez tôt.
-Bienvenue a bord du S.S. Anne , me lance l’hôtesse d’accueil.
-‘jour
-La salle de bal est juste derrière le rideau de droite
-Magnifique ! Sauf que je suis sensé travailler….
Elle changea de ton, d’un coup, en apprenant que je suis le fameux ’bleu’
-C’est donc, vous. La salle des machines et a votre gauche, vous descendez les escaliers, tournez a gauche, puis a droite, puis tout droit, vous montez puis redescendez a votre droite, puis encore a droite, toujours a droite, puis tout droit, et, enfin, vous prenez la porte métallique pour arriver a votre objectif.
-J’ai pas tout compirs (seul un élu comprendra ) mais je vais faire comme si, d’accord ?
-C’est pas moi qui vais me perdre, vous savez
C’est ainsi que je passai la porte, puis tourna a gauche, descendis les escaliers, tourna a gauche, puis a droite, marcha tout droit, montai pour redescendre a ma droite, puis encore a droite, toujours a droite, ensuite tout droit, et, enfin, poussai la porte métallique pour arriver a mon objectif.
C’est ainsi que je pris connaissance de mon lieu de travail. Une salle d’une vingtaine de mètres de large, quinzaine de long, et des passages étroits pour se déplacer au milieu des immenses machines. Et moi, j’étais seul pour faire marcher tout ça… Des rêves inoubliables, ouais Putain de merde, me dis-je. Encore heureux que l’autre nain, avec ses pouvoirs, m’a transmit les connaissances qu’il faut.
Deux heures plus tard, c’est l’heure de déjeuner. Je me dirige vers le restaurant. Je me commande évidemment ce qui me fait plaisir (heureusement que la bouffe est gratuit pour les employés).
Je mange le plus lentement possible, pour éviter de retourner bosser. Mais bon, un gars qui mange en deux heures et quart, cela ne passe pas inaperçu. Dès que je vis ma patronne discuter avec le serveur, j’ai pris mes jambes à mon coup. Je retournai donc à mon lieu de travail. D’ailleurs, je suis le seul qui travail dans cette salle. Ce qui me permet de glander royalement.
Dix-sept heures est arrivé a grand pas, la fin de ma journée de boulot aussi, ma véritable journée peut enfin commencer. Direction la piscine chauffée, pour me détendre et me rincer l’œil
Je nage, mais surtout, je matte. Ce qui me vaut pas mal de paires de claques…ce qui ne m’empêche pas de continuer !
-Bonjour monseigneur.
-Eh mais, où je suis là ?
-Dans notre usine, voyons. Vous avez déjà oublié ?
-Je vois, tu m’as téléporté….
C’est a ce moment que je le prends et…. FIRE IN THE HOLE
Le nain est carrément propulsé contre le mur à ma droite, la tête la première. La partie haute de son corps est dans le mur, seul les jambes sont à l’extérieur.
-Humpffff !
-On ne me dérange pas quand je regarde les filles !!!
Je me dirige vers lui, le retire du ciment et lui lance :
-Qua tu a dire pour ta défense ?
-Nous afons un fros froflemme, mon feigneur !
-Lequel ?
-fe sais pfas
Moi qui le tenait par le pied, et sa tête a la hauteur de la mienne, je le lâche et lui place un sacré coup de pied qui l’envoie jarter au fin fond de l’usine.
-Ah merde!
Je courrai vers lui, en esquivant les différentes machines qui confondaient jouet et humain. Arrivé au bout, je cherchai le mec qui n’a pas eu de poussé de croissance.
-Dit, tu pourrais me renvoyer sur le bateau, avec une magnifique femme, dans un superbe costume, dans le bal qui était prévu, ainsi, je pourrais me dépuceler et je serais super content
Et surtout je garderais un merveilleux souvenir de ces vacances
-Fas te faire foutre !
-Tu préfère que je te fasse souffrir ? Avoue que tu kiff la douleur, petit con
Je prends son bras, plaque mon pied sur son thorax et tire comme un fou sur son membre.
-Je continue où tu cède ?
-Ok, ok, ok, j’accepte, mais arrête de suite
Je le lâche, contents de moi. Je vais pouvoir vivre mon rêve !!! C’est sur ces paroles que je me retrouvais sur le fameux bateau, dans les bras d’une merveilleuse femme en robe noire, qui danse un slow avec moi, sa tête posée sur mon épaule, je suis dans un superbe smoking avec une putain de trique
-Ca te dit de finir la soirée en beauté dans ma chambre ?
-Oui, mon amour !
C’est ainsi que nous nous dirigons vers ma chambre, commencons à nous déshabiller. Des hurlements se sont fait entendre pendant trois minutes Dire que tout ca, c’est grâce a l’ancien père noël qui a enfin découvert que c’était moi son successeur. Mais j’y pense, va falloir distribuer les cadeaux, le vingt-cinq !! Putain, fais chier….Mais si c’est le pris a payer pour vivre avec la femme de mes rêves, alors j’accepte.
Du côté de l’usine :
-Pète noël ou pas, je vais me venger de lui. Et ce, TOUT DE SUITE !!!!!
*SHCRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII*
-C’est quoi ce bruit ??
- Je sais pas, allons voir.
Moi et ma compagne sortons du lit souillé, puis de la chambre pour enfin nous apercevoir que tout le monde cri et court n’importe où.
-Mais qu’est-ce qui se passe, merde !
-Nous avons heurté un iceberg, et nous n’avons que très peu de canaux de sauvetage !
-OH AYME GER. Chérie, que dirai tu de…..COURIR !!!!!
Nous courons droit vers la sortie, croisons quelques personnes qui tournent réellement en rond pour fini sur le côté du bateau où se trouvent les moyens de s’enfuir d’ici.
-Ne poussez pas, voyons, il y a de la place pour tout le monde !
-Il ment, il y a très peu de moyens de sortir vivant d’ici, et cette homme et en travers de notre route !!!!
Après ces paroles de l’homme qui se tient a ma gauche, tout le monde redoubla d’effort pour monter dans les canaux. Certain même saute carrément par-dessus bord, pour finir dix mètres plus bas, en faisant un superbe plat sur le ventre. Certaines mères supplient de laisser partir leurs enfants, même sans elles. Certains mêmes bafouent une des règles de ce qui fait un gentleman. Dont moi. Je laisse ma compagne d’un soir sur le bateau, et moi je rentre dans un des véhicules orange qui lui-même est en train de descendre, pour amerrir. Mais le mien, par un problème technique, se retourne en plein milieu et nous fait tomber dans la mer. Malheureusement, il y a des requins sous le bateau. Et ils se régalent de la nourriture qui en tombe. Dont…………moi, oui. Je finis ma vie, bouffé par un requin. Je suis déchiqueté vivant, et je suis conscient de tout ce que me fait subir mon prédateur, jusqu'à ce qu’il me coupe en deux, et qu’il m’entraine dans les eaux profondes et glaciales de l’Océan Atlantique.

Voilà la (triste) histoire du dernier père noël de l’histoire de l’humanité. Il fut tué par un vulgaire lutin, un vulgaire un sbire. C’est pourquoi, aujourd’hui, les parents achètent les cadeaux pour leurs enfants, que plus personne ne croit en cette légende. Sauf peut-être les plus naïfs qui croient dur comme fer leurs parents qui essaient tant bien que mal de perpétuer ce mythe.
Quoi, il faut une morale à tout ça ? Humm….. Je dirais que ‘Les femmes et les enfants d’abords, parce qu’après, les requins, ils ont plus faim’
Voilà, merci d’avoir perdu du temps a lire mon conte Sur ce, je vous souhaite un
JOYEUX NOEL
P.s.: The cake is a lie
http://www.noelshack.com/up/aac/photo0158-f5de02c526.jpg
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By Fannhalo